Puisque la
guerre est terminée, voici la suite de vos courriers, que je n’ai pas eu la
place de coller hier …
La
pensée du jour
Dieu
a dit :
Il faut pacifier
Il faut désarmer.
Bush a compris :
Il faut pas s'y fier
Il faut des armées.
Merci à Frank, qui
gagne pour ce jeu de mot désopilant une semaine d’abonnement à Télé Z.
Radio moquette
Marc, un de
mes plus fidèles lecteur, m’a signalé une anecdote cocasse concernant le
conflit : un journaliste (radio) zimbabwéen - ou botswanais - a fait
croire pendant 3 semaines qu'il était en Irak et commentait les combats en
direct. Le gars était en fait tranquillement installé chez lui et s’est finalement
fait gauler dans un placard de sa maison ... Je n’en sais malheureusement pas
plus.
Je tiens
toutefois à exprimer mon indignation concernant ce lamentable bidonnage
effectué par un journaliste indigne de ce nom. La déontologie est le maître mot
de notre profession. Le devoir nous impose tous les jours de prendre sur le
terrain les risques inhérents à notre mission : celle de faire passer
coûte que coûte l’information.
C’est pas
moi qui resterait planqué dans un bureau à La Défense en racontant des bêtises
juste pour faire mon intéressant.
In
nomine patris …
Interpellée
par les révélations sur les dangers mystiques du four à micro-ondes (voir
chronique du 4 avril), une lectrice de Courbevoie (que je remercie au passage)
m’a signalé l’existence d’un moyen simple et efficace pour lutter contre ces
méfaits.
Dans
le plein cœur du Bourbonnais, le village de Saint Menoux
(Allier) abrite un de ces petits chefs-d’œuvre de l’art roman que l’on peut
voir au détour d’une des routes départementales qui sillonnent notre beau pays.
Dans le chœur de l’église du 12ème, on peut admirer un sarcophage muni d'ouvertures permettant
de voir les reliques du saint qu'il renferme.
La plus grosse de ces ouvertures (voir photo) est appelée par les gens du pays, le « débredinoir ».
Selon la tradition, le « débredinoir »
à la vertu de guérir les personnes quelque peu dérangées intellectuellement :
il suffit pour cela qu'elles passent la tête dans le trou. Précisons qu’en
patois du Bourbonnais, un « bredin » désigne un simple d’esprit.
Dès que les relations diplomatiques avec les
Etats-Unis seront revenues à une situation plus saine, et à défaut d’être
traduit devant le Tribunal Pénal International de La Haye,
nous exigeons donc que le président George W. Bush vienne dare-dare se faire débrediner à Saint Menoux !
http://www.art-roman.net/stmenoux.htm
Appelez le SAMU !
Toujours suite à la
chronique du 4 avril, vous avez été très nombreux (deux !) à me répondre
concernant l’existence d’un équivalent du SAMU aux States. C’est Eric
qui remporte le Carambar pour sa rapidité, mais je ne résiste pas à vous
envoyer la réponse de Caliméro, qui vaut son pesant
de peanut butter.
Le 911 : au Etats-Unis et au Canada, c'est le emergency
number. Là, en fonction du type d'urgence,
ils envoient : le shérif, la police (Fédérale, de l’Etat, du Comté,
Municipale ...), ou les Firemen,
ou bien un médecin d'urgence (voiture de police peinte en jaune très claire,
il y a aussi des ambulances de la même couleur). Mais, il n'y a pas de SAMU. De toute
manière, avec les coupures dans le budget du système de santé, ce n’est pas
demain qu’ils en auront un.
D'après les informations de l'époque
que j'ai pu obtenir, G.W. Bush Junior a été
transféré en ambulance privée sous l’escorte de deux agents spéciaux du FBI au Dallas Baptist Hospital où il aurait
été admis dans le service d'ufologie.
Précision sur
ces sous-entendus : le Dallas Baptist Hospital est celui ou JFK a été transporté après son
assassinat, le 22 novembre 1963. Après vérification des dates, il apparaît
qu’une erreur s’était glissée dans ma chronique du 4 avril. C’est bizarrement
très exactement 20 ans après, le 22 novembre 1983, que GWB aurait subi sa
mésaventure avec le four à micro-ondes. Faut-il y voir un effet du
hasard ? Certainement pas !
Une
hypothèse a été avancée par le service des affaires non classées du FBI :
le 22 novembre 1963, JFK ne serait pas mort : il aurait été enlevé par des
extraterrestres. Les aliens l’ont capturé afin de
faire bénéficier la planète Zbrak de ses talents de
chef d’état. Il a ainsi finit sa vie à 12500 années lumières de la planète
Terre et est mort dans son lit en 1983. Pour le remplacer, les Zbrakiens eurent alors l’idée de retourner sur Terre pour
le 20ème anniversaire de sa mort « officielle » et
d’enlever un chef d’état au potentiel comparable.
C’est ainsi
que GWB fut embarqué dans une soucoupe volante en partance pour l’autre bout de
la voie lactée. Mais après qu’il eut réclamé un hot-dog pour tremper dans son whisky,
les petits hommes verts eurent quelques doutes sur sa capacité à gouverner leur
planète. Il le renvoyèrent donc illico sur Terre par
une capsule spéciale qui atterrit brutalement au Texas. C’est du moins
l’opinion de l’agent spécial Fox Mulder, interrogé par nos enquêteurs.
L’agent
spécial Dana Scully est quant à elle plus favorable à
la thèse des effets physiologiques du four à micro-ondes, beaucoup plus
rationnelle à ses yeux. Une seule chose est sure en tout cas : la
vérité est ailleurs.
Oncle
Bob.